Quand on pense à l’équipement dont les athlètes professionnels bénéficient pour s’entraîner, on sait que la haute technologie s’est invitée dans toutes les installations, appareils personnels depuis plus d’une décennie, rejoint plus récemment par toutes les apps de suivi de performance qui en ont rajouté encore une couche.
Mais l’entraînement pour atteindre des performances optimales nécessite plus qu’une simple forme physique, c’est pourquoi de nombreux athlètes d’élite ont intégré des entraînements de neurofeedback dans leur routine.
Parmi les fervents utilisateurs de cette méthode de stimulation du cerveau, l’on compte les équipes olympiques américaine et canadienne de ski, le joueur de beach-volley Kerri Walsh-Jennings, le joueur de football américain Kirk Cousins, le joueur de NBA Tobias Harris, des membres de l’équipe de football italienne, dont les athlètes, eux, ont décrit en 2006 le neurofeedback comme leur arme secrète pour leur performance et leur succès.
On trouvera d’ailleurs que le neurofeedback est monnaie courante parmi les plus performants de ce monde, des olympiens en passant par les personnes du monde des affaires travaillant dans les entreprises du Fortune 500. Leur secret ? Prendre soin de leur cerveau autant que de leur corps.
Voici donc en 5 points comment le neurofeedback aide les athlètes à améliorer leurs performances sportives.
1. Attention et concentration
Le neurofeedback, en entraînant le cerveau à se réparer, re-équilibrer, à refaire des connexions plus performantes quand certaines en dysfonctionnement sont repérées et ceci en temps réel, a un effet de ré-organisation du cerveau à chaque séance.
En faisant cela, le neurofeedback a comme résultat l’amélioration de la concentration, les capacités du cerveau sont renouvelées et le cerveau peut facilement ignorer des stimuli distrayants, être connecté au présent sans que le passé ou futur ne viennent pas parasiter l’action en cours, tout en restant dans un état d’éveil optimal sur l’environnement alentour.
Nous pouvons facilement imaginer que la performance lors d’un match s’en trouve améliorée. La concentration est plus fine et précise, l’esprit n’est pas confus, il est attentif.
2. Contrôle émotionnel
Le monde du sport n’est pas tendre dès que l’on entre dans la compétition et le sport de très haut niveau. Un des plus grands challenges pour les athlètes après la concentration est l’habilité du sportif à gérer émotionnellement le stress et les pressions extérieures. Ceux qui atteignent des performances du plus haut ont une grande maîtrise émotionnelle et celle-ci peut faire toute la différence lors de compétitions.
Aussi bien à une compétition olympique de gymnastique ou sur un terrain de golf, l’athlète est soumis à une tension majeure et des sensations d’anxiété (battement plus rapide du coeur, mains en sueur, essoufflement) peuvent apparaître. Il doit alors désactiver ces réactions. Peu à peu le cerveau apprend à gérer ces conditions de stress.
Le neurofeedback vient exactement aider et/ou accélérer pour cela. Il ne fait pas que stabiliser l’humeur, mais aussi la perception émotionnelle qui, grâce à cette gymnastique neuronale, permet à la personne de s’en distancer, ce qui améliore directement sa capacité à gérer le stress.
3. Entraînement cérébral et physique
Les facultés des athlètes déclinent effectivement avec l’âge. Le corps est utilisé à l’extrême et pourtant il s’agit alors de maintenir les fonctions vitales au top niveau ainsi que le fonctionnement du cerveau.
Avec le neurofeedback, ce n’est pas seulement le corps dont on prend soin mais aussi le cerveau et sa capacité à maintenir les fonctions vitales à un niveau d’excellence.
Ce fitness pour le cerveau permet aux sportifs de conserver leurs performances plus longtemps en complétant leur entraînement.
4. Amélioration du sommeil
Plus que n’importe qui d’autres, les athlètes ont compris et respectent l’impact du sommeil pour leur performance. Un sommeil réparateur va restaurer l’organisme et rendre possible la performance. Le neurofeedback améliore la qualité et la profondeur du sommeil et donc bénéficie directement aux athlètes.
5. Restauration du fonctionnement cérébral après lésions
Boxe, VTT, football américain, rugby, football, … Il n’est pas rare que la pratique des sports amènent son lot de blessures et d’accidents sinon de pressions physiques, que ce soit des balles ou des coups reçus sur la tête, des chutes multiples ou des efforts surdimensionnés. Certains vont survenir une fois mais d’autres peuvent être de constantes micro-agressions pendant toutes les années de pratique.
Des séquelles, des fois invisibles ou non évidentes, peuvent apparaître comme une attention qui diminue, un contrôle émotionnel non maîtrisé, des déséquilibres, de l’anxiété, des insomnies ou autres inconforts.
Grâce à la neuroplasticité, le neurofeedback repère et entraîne le cerveau à réparer les lésions, permettant de nouveau un fonctionnement optimal même après des années de micro-traumatismes ou longtemps après un traumatisme.
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